Newsletter : la tendance du “long read”

Newsletter : la tendance du “long read”

Newsletter : la tendance du “long read”

Newsletter : la tendance du “long read”

“Les gens ne lisent plus”, “il ne faut faire que du snack content”, “une image vaut mille mots”. On a toutes et tous déjà entendu ce genre de phrase. Certes, il y a des usages dominants mais doit-on toujours se contenter de la norme ?

UN NOUVEAU SPÉCIMEN DE NEWSLETTER

Une newsletter est un outil de communication qui favorise la création d’un lien entre un émetteur (marque, média, individus, etc.) et une audience. Elle est envoyée à une certaine fréquence pour diffuser des messages et répondre à un objectif (notoriété, acquisition, conversion).

Nous avons pour habitude de lire des newsletters souvent construites de la même manière avec beaucoup de visuels, des écrits très courts et des boutons d’actions qui invitent à lire un article, acheter un produit, visualiser une vidéo, découvrir les nouveautés et j’en passe. Les codes de leur construction sont homogènes et acquis. Pourtant, un nouveau spécimen de newsletters est en train de se développer et on ne vous le cache pas, il est très bavard, il n’hésite pas à donner son avis avec parfois une pointe d’humour. 

C’est alors une relation épistolaire qui s’installe avec les lecteur.rice.s plus qu’un rapport marketing bien huilé (même si on peut aussi allier les deux). Les mots ont du corps et s’entremêlent pour construire un argumentaire très souvent signé et assumé par son rédacteur. Là réside sûrement la force de ce contenu long format : on lit les dires de quelqu’un de bien identifié.

Enfin, pour apprécier et intégrer ce contenu, il faut prendre le temps et y accorder un vrai moment. Ce n’est pas du fast reading qu’on jette sans vergogne dans sa corbeille, c’est un écrit que l’on prend plaisir à lire, à partager. 

4 EXEMPLES DE NEWSLETTERS “LONG READ”

C’est à travers les mots de Lucie Ronfaut que l’on décrypte l’actualité tech chaque semaine. Pour le compte de Numerama, cette journaliste traite l’information de manière féministe et inclusive.

Voir un exemple ici >> https://mailchi.mp/numerama/confinez-moi-avec-animal-crossing-9395536?e=2b9b056af8


Ça clashe avec beaucoup d’humour le monde de la tech. Entre l’innovation inutile de la semaine ou encore bullshit-quote, l’équipe de Tech Trash sélectionne le meilleur du pire.Voir un exemple ici : https://mailchi.mp/techtrash.fr/a-sent-la-gagne?e=5a1bd37ef6

Un rédacteur écrit à la première personne. Le “Je” incarne son histoire, son anecdote pour mieux introduire le sujet philosophique du jour.

Voir un exemple ici : https://mailchi.mp/philomag/20200915lettre?e=ae6d61ef4e

Stéphane est consultant en innovation. Chaque semaine, il explore la transformation numérique, la ville, la mobilité et le e-commerce.Voir un exemple ici : https://15marches.substack.com/p/quand-le-logement-devient-bureau

Dans chacune de ces newsletters, on peut observer le parti pris de chaque rédacteur et leur ligne éditoriale bien marquée. Leur amour des mots et de l’argumentation en font des personnes que l’on aime suivre pour leurs avis, leur verve, leurs points de vue. Chaque semaine, chaque mois, on ouvre leur newsletter avec une envie certaine. Il y a un lien qui se crée. Il est numérique, il est virtuel, mais il est bien réel.

HC

Claire Gallic

Date de publication

22 sept. 2020

Durée de lecture

10

minutes

“Les gens ne lisent plus”, “il ne faut faire que du snack content”, “une image vaut mille mots”. On a toutes et tous déjà entendu ce genre de phrase. Certes, il y a des usages dominants mais doit-on toujours se contenter de la norme ?

UN NOUVEAU SPÉCIMEN DE NEWSLETTER

Une newsletter est un outil de communication qui favorise la création d’un lien entre un émetteur (marque, média, individus, etc.) et une audience. Elle est envoyée à une certaine fréquence pour diffuser des messages et répondre à un objectif (notoriété, acquisition, conversion).

Nous avons pour habitude de lire des newsletters souvent construites de la même manière avec beaucoup de visuels, des écrits très courts et des boutons d’actions qui invitent à lire un article, acheter un produit, visualiser une vidéo, découvrir les nouveautés et j’en passe. Les codes de leur construction sont homogènes et acquis. Pourtant, un nouveau spécimen de newsletters est en train de se développer et on ne vous le cache pas, il est très bavard, il n’hésite pas à donner son avis avec parfois une pointe d’humour. 

C’est alors une relation épistolaire qui s’installe avec les lecteur.rice.s plus qu’un rapport marketing bien huilé (même si on peut aussi allier les deux). Les mots ont du corps et s’entremêlent pour construire un argumentaire très souvent signé et assumé par son rédacteur. Là réside sûrement la force de ce contenu long format : on lit les dires de quelqu’un de bien identifié.

Enfin, pour apprécier et intégrer ce contenu, il faut prendre le temps et y accorder un vrai moment. Ce n’est pas du fast reading qu’on jette sans vergogne dans sa corbeille, c’est un écrit que l’on prend plaisir à lire, à partager. 

4 EXEMPLES DE NEWSLETTERS “LONG READ”

C’est à travers les mots de Lucie Ronfaut que l’on décrypte l’actualité tech chaque semaine. Pour le compte de Numerama, cette journaliste traite l’information de manière féministe et inclusive.

Voir un exemple ici >> https://mailchi.mp/numerama/confinez-moi-avec-animal-crossing-9395536?e=2b9b056af8


Ça clashe avec beaucoup d’humour le monde de la tech. Entre l’innovation inutile de la semaine ou encore bullshit-quote, l’équipe de Tech Trash sélectionne le meilleur du pire.Voir un exemple ici : https://mailchi.mp/techtrash.fr/a-sent-la-gagne?e=5a1bd37ef6

Un rédacteur écrit à la première personne. Le “Je” incarne son histoire, son anecdote pour mieux introduire le sujet philosophique du jour.

Voir un exemple ici : https://mailchi.mp/philomag/20200915lettre?e=ae6d61ef4e

Stéphane est consultant en innovation. Chaque semaine, il explore la transformation numérique, la ville, la mobilité et le e-commerce.Voir un exemple ici : https://15marches.substack.com/p/quand-le-logement-devient-bureau

Dans chacune de ces newsletters, on peut observer le parti pris de chaque rédacteur et leur ligne éditoriale bien marquée. Leur amour des mots et de l’argumentation en font des personnes que l’on aime suivre pour leurs avis, leur verve, leurs points de vue. Chaque semaine, chaque mois, on ouvre leur newsletter avec une envie certaine. Il y a un lien qui se crée. Il est numérique, il est virtuel, mais il est bien réel.

HC

Claire Gallic

Date de publication

22 sept. 2020

Durée de lecture

10

minutes

“Les gens ne lisent plus”, “il ne faut faire que du snack content”, “une image vaut mille mots”. On a toutes et tous déjà entendu ce genre de phrase. Certes, il y a des usages dominants mais doit-on toujours se contenter de la norme ?

UN NOUVEAU SPÉCIMEN DE NEWSLETTER

Une newsletter est un outil de communication qui favorise la création d’un lien entre un émetteur (marque, média, individus, etc.) et une audience. Elle est envoyée à une certaine fréquence pour diffuser des messages et répondre à un objectif (notoriété, acquisition, conversion).

Nous avons pour habitude de lire des newsletters souvent construites de la même manière avec beaucoup de visuels, des écrits très courts et des boutons d’actions qui invitent à lire un article, acheter un produit, visualiser une vidéo, découvrir les nouveautés et j’en passe. Les codes de leur construction sont homogènes et acquis. Pourtant, un nouveau spécimen de newsletters est en train de se développer et on ne vous le cache pas, il est très bavard, il n’hésite pas à donner son avis avec parfois une pointe d’humour. 

C’est alors une relation épistolaire qui s’installe avec les lecteur.rice.s plus qu’un rapport marketing bien huilé (même si on peut aussi allier les deux). Les mots ont du corps et s’entremêlent pour construire un argumentaire très souvent signé et assumé par son rédacteur. Là réside sûrement la force de ce contenu long format : on lit les dires de quelqu’un de bien identifié.

Enfin, pour apprécier et intégrer ce contenu, il faut prendre le temps et y accorder un vrai moment. Ce n’est pas du fast reading qu’on jette sans vergogne dans sa corbeille, c’est un écrit que l’on prend plaisir à lire, à partager. 

4 EXEMPLES DE NEWSLETTERS “LONG READ”

C’est à travers les mots de Lucie Ronfaut que l’on décrypte l’actualité tech chaque semaine. Pour le compte de Numerama, cette journaliste traite l’information de manière féministe et inclusive.

Voir un exemple ici >> https://mailchi.mp/numerama/confinez-moi-avec-animal-crossing-9395536?e=2b9b056af8


Ça clashe avec beaucoup d’humour le monde de la tech. Entre l’innovation inutile de la semaine ou encore bullshit-quote, l’équipe de Tech Trash sélectionne le meilleur du pire.Voir un exemple ici : https://mailchi.mp/techtrash.fr/a-sent-la-gagne?e=5a1bd37ef6

Un rédacteur écrit à la première personne. Le “Je” incarne son histoire, son anecdote pour mieux introduire le sujet philosophique du jour.

Voir un exemple ici : https://mailchi.mp/philomag/20200915lettre?e=ae6d61ef4e

Stéphane est consultant en innovation. Chaque semaine, il explore la transformation numérique, la ville, la mobilité et le e-commerce.Voir un exemple ici : https://15marches.substack.com/p/quand-le-logement-devient-bureau

Dans chacune de ces newsletters, on peut observer le parti pris de chaque rédacteur et leur ligne éditoriale bien marquée. Leur amour des mots et de l’argumentation en font des personnes que l’on aime suivre pour leurs avis, leur verve, leurs points de vue. Chaque semaine, chaque mois, on ouvre leur newsletter avec une envie certaine. Il y a un lien qui se crée. Il est numérique, il est virtuel, mais il est bien réel.

HC

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22 sept. 2020

Durée de lecture

10

minutes

“Les gens ne lisent plus”, “il ne faut faire que du snack content”, “une image vaut mille mots”. On a toutes et tous déjà entendu ce genre de phrase. Certes, il y a des usages dominants mais doit-on toujours se contenter de la norme ?

UN NOUVEAU SPÉCIMEN DE NEWSLETTER

Une newsletter est un outil de communication qui favorise la création d’un lien entre un émetteur (marque, média, individus, etc.) et une audience. Elle est envoyée à une certaine fréquence pour diffuser des messages et répondre à un objectif (notoriété, acquisition, conversion).

Nous avons pour habitude de lire des newsletters souvent construites de la même manière avec beaucoup de visuels, des écrits très courts et des boutons d’actions qui invitent à lire un article, acheter un produit, visualiser une vidéo, découvrir les nouveautés et j’en passe. Les codes de leur construction sont homogènes et acquis. Pourtant, un nouveau spécimen de newsletters est en train de se développer et on ne vous le cache pas, il est très bavard, il n’hésite pas à donner son avis avec parfois une pointe d’humour. 

C’est alors une relation épistolaire qui s’installe avec les lecteur.rice.s plus qu’un rapport marketing bien huilé (même si on peut aussi allier les deux). Les mots ont du corps et s’entremêlent pour construire un argumentaire très souvent signé et assumé par son rédacteur. Là réside sûrement la force de ce contenu long format : on lit les dires de quelqu’un de bien identifié.

Enfin, pour apprécier et intégrer ce contenu, il faut prendre le temps et y accorder un vrai moment. Ce n’est pas du fast reading qu’on jette sans vergogne dans sa corbeille, c’est un écrit que l’on prend plaisir à lire, à partager. 

4 EXEMPLES DE NEWSLETTERS “LONG READ”

C’est à travers les mots de Lucie Ronfaut que l’on décrypte l’actualité tech chaque semaine. Pour le compte de Numerama, cette journaliste traite l’information de manière féministe et inclusive.

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Un rédacteur écrit à la première personne. Le “Je” incarne son histoire, son anecdote pour mieux introduire le sujet philosophique du jour.

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Stéphane Caoki

Recrutement

Manuel Cornet

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