La réponse est bleue*. Nous en sommes convaincu.es. Cette conviction n’est pas le fruit du hasard ou la punchline qu’on clame pour briller dans les dîners en ville. Chez Nouvelle Vague, la réponse est bleue devient un mode de pensée qui est en train de modeler la nature même du conseil et des réponses créatives de l’agence.
C’est quoi “la réponse est bleue” ?
C’est d’abord refuser le fléau de la standardisation. La standardisation des réponses, de la pensée qui conduit inévitablement aux mêmes actions, aux mêmes comportements, aux mêmes idées jetables. Ces mêmes réponses qui n’élèvent ni nos clients, ni leur marché, ni les consommateurs, ni nos collaborateurs. Ces mêmes réponses qui ont conduit au mieux à dévaloriser notre profession aux yeux des jeunes générations que la publicité ne fait plus rêver et au pire à représenter le symbole d’une société malade. Ces mêmes réponses qui transforment certaines compétitions en concours de maquettes. Ces mêmes habitudes qui perpétuent un modèle de production et de consommation qui appartient à autre temps. De cela, nous n’en voulons plus. En tant que professionnel.lle, en tant que personne. Et c’est à nous, agence, de nous battre contre cet ennemi intime.
Initier un mouvement de transformation
Pour y parvenir, nous pensons qu’il est nécessaire de sortir de notre zone de confort. Nous nous devons d’apporter des réponses hors cadre qui dépassent la notion de création telle qu’elle est communément admise par notre milieu. Nous croyons qu’il est temps pour nous d’étendre le spectre de la création aux business models, aux parcours clients, aux innovations produits, aux innovations servicielles, à la politique sociale et sociétale de nos clients, à l’ouverture aux collaborations avec des ONG, des clients voire des concurrents. En résumé que nous aidions nos clients, si nécessaire, à transformer leur réalité. C’est le coeur de la mission de Nouvelle Vague : transformer chaque réalité client. Pour que chacune d’elle devienne meilleure, plus utile, plus vertueuse, plus respectueuse de la planète. Car nous voyons bien que plus rien ne sera possible sans que la conscience environnementale prime dans chacune de nos actions. Nous pensons qu’il revient aux entreprises qui disposent des ressources humaines, matérielles, et financières d’être à l’initiative de ce mouvement.
Nouvelle Vague veut être acteur de ce changement. À notre échelle, en incitant nos clients à oeuvrer en ce sens. Et parce que chacun.e à l’agence a envie de participer à quelque chose qui le dépasse, à faire le bien.
The big pivot
C’est le sens de “la réponse est bleue”. Imaginer, pour et avec nos clients, des chemins qui contribuent à rendre le business plus vertueux. En un mot à faire le bien. Cela semblera sans doute naïf ou utopique aux yeux de certain.e.s. Dans une certaine mesure ils / elles auront raison. Mais les blasé.e.s n’ont jamais fait avancer ni la société, ni le monde. Comme Andrew Winston, nous sommes convaincu.e.s que les entreprises doivent donner de la valeur au capital naturel et repenser la façon dont elles mesurent la rentabilité de leurs investissements. Face au changement climatique et à la crise des ressources qui s’amorce, adopter cette nouvelle philosophie devient primordial pour créer une nouvelle forme de valeur et se développer.
En un mot opérer un pivot culturel et stratégique (The Big Pivot) qui les amène à devenir plus efficientes, à réduire la quantité de matériaux et d’énergies utilisés, de déchets générés et d’émission de CO2. Faire cela, comme l’explique la théorie du « Big Pivot », c’est s’assurer d’être moins dépendantes aux ressources et d’être plus solides quand la pénurie de celles-ci fera exploser le coût de production, qui s’il n’est pas répercuté sur le prix final dégradera les marges. L’adoption de cette attitude est donc fondamentale pour s’assurer de la pérennité de son entreprise. Et ce n’est qu’un des moyens de devenir plus vertueux.
Sans compter que cela offre à chaque marque un champ d’expression bien plus audible et convaincant face à des consommateurs de plus en plus attentifs à l’impact environnemental des biens et services qu’ils consomment. Ils veulent savoir comment ont été fabriqués vos produits, par qui, dans quelles conditions, avec quels matériaux. Le succès et l’impact (sur l’acte d’achat) de solutions comme Yuka ou Impak en attestent. Adopter cette philosophie c’est regagner plus de confiance auprès des clients, c’est être plus attractif auprès des talents et sur son marché en général. Joindre les actes à la parole n’est plus une option, c’est une arme de plus pour défendre votre marque. La rendre plus désirable.
Les mégas défis que nous affrontons rendent le monde extrême poursuit Andrew Winston et un monde extrême a besoin d’un changement extrême. En tant qu’agence, nous sommes une composante de ce monde. La réponse est bleue est notre contribution à ce changement extrême.
*Le terme “ La réponse est bleue” s’inspire de deux éléments :
1/ le moto de Gunter Pauli pour qui la croissance est bleue. Une croissance qu’il résume en trois points essentiels : « Un, on utilise ce que l’on a de disponible localement. Deux, on ne génère que des plus-values. Trois, on répond aux besoins de la société, en incluant la résilience, le bonheur et la santé. »
2/ la stratégie océan bleu théorisée par W. Chan Kim et Renée Mauborgne qui consiste à exercer ses activités là où il n’y a pas de concurrent. Elle est pour but de créer un territoire nouveau, non de partager un territoire existant. Soit une ode stimulante à la différenciation, à la créativité et à l’innovation stratégique.